– Celui qui aborde l’orgue Hammond est presque toujours un pianiste de jazz âgé de 20, 30 ou 40 ans. Il se met au pédalier sans technique de base en croyant que cela viendra tout seul et que ça fait plus d’effet que ce n’est difficile,dior pas cher. Eh ben non! Il n’y aucune raison que ce soit plus facile que la technique des mains Il est très limité: il ne peut pas jouer vite et fait des mouvements tout à fait inutiles,abercrombie et fitch, il décale de temps en temps une fesse puis l’autre et regarde ses pieds,abercrombie pas cher. Il arrive tout juste à jouer la fondamentale et la quinte de l’accord et il est hors de question qu’il fasse une “walking bass”,louis vuitton pas cher. Ce qui ne veut pas dire q’il n’y arrivera jamais car tout travailleur est perfectible mais le chemin sera très long Il se réfugie avec la basse à la main gauche et dit que cela swingue beaucoup mieux qu’au pédalier Evidemment! Mais ce n’est pas par ce qu’au violon,Christian Dior, on joue des notes plus vite qu’à la contrebasse qu’on joue la basse au violon avec un diviseur de fréquences On peut aussi se poser la question: Pourquoi absolument la basse, plus qu’au piano,lunette dior? La main gauche peut aussi jouer des accords ou une mélodie comme on a pu le voir dans un certain DVD.
– la technique de pédale qui fait partie intégrante de la technique de l’orgue, doit s’apprendre le plus jeune possible et nécessite beaucoup de travail comme pour tous les instruments,abercrombie pas cher. Les organistes qui ont une réelle et solide technique de pédale ont une formation essentiellement classique qui est à des années lumières de celle d’un musicien de jazz d’abord par ce que l’orgue à tuyaux ne le permet pas: la dynamique,lunette de vue louis vuitton, temps de réponse sont trop lents. Cher Eddy Delaye sois-en chaleureusement remercié !
Permettez-moi de prendre part à ce débat fort intéressant.
Le jazz est une musique en perpétuelle évolution puisque basé sur l’improvisation. L’apparition de nouveaux styles musicaux, et de leur métissages éventuels,M. Ives a fréquenté l’Université de Waterloo,http://www.lunetteslouisvuitton,polo ralph lauren pas cher, de nouveaux sons, de nouveaux instruments font que le jazz ne “sonne” plus de nos jours comme dans les années 40 lorsque l’orgue Hammond (bien qu’inventé pour imiter l’orgue a tuyaux) “vira” au jazz,abercrombie. Le son des bassistes a notamment considérablement évolué,g star pas cher. Puisque dans ces années là la Contrebasse avait un rôle beaucoup plus rythmique que mélodique ,abercrombie kids! D’où, peut-être,ralph lauren pas cher, son surnom de “grand-mère”, qui sous entend une attitude “ronchonnante” sans que l’on comprenne vraiment ce qu’elle dit (pardon aux très nombreuses grand-mères qui ne sont pas,Mardi 15 mai a été investi le septième président de la République française, Dieu merci, comme cela !)
Depuis des Charly Mingus,sacs louis vuitton pas cher, des Ron Carter,est mis à jour régulièrement. c’est là ,http://www.lunetteslouisvuittonpasc, des Ray Brown, des NHO Pertersen nous ont émerveillé ,abercrombie Soldes! Il y eut également l’invention de la guitare basse et des musiciens tels Jacob Pastorius pour lui donner toutes ses lettres de noblesse ,lunette louis vuitton pas cher! Puis vint la “fretless” et depuis quelques années la basse à 5 voire 6 cordes ! Tous ces musiciens et toutes ses inventions ont contribué à mettre cet instrument beaucoup plus en valeur, notamment en jouant beaucoup plus dans les aigües, en comblant les “vides” de l’improvisation par des conduits mélodiques ou autre contrechants,abercrombie, voire en exposant des thèmes. rendant ainsi le jazz plus élaboré en faisant “chanter” toutes les “strates” de la polyphonie. C’est pour ma part ce que j’essaie de faire lorsque je joue. Tous les bassistes sont d’accord pour dire que leur instrument “chante” bien de façon claire et précise autour du Do aigüe (écrit), c’est à dire le Do aigüe du pédalier d’un orgue Hammond, difficile à atteindre lorsqu’on ne joue que du pied gauche !
L’orgue (classique) a eu une évolution semblable à celle de l’orchestre, s’adaptant aux nouvelles esthétiques et goût musicaux (dans un domaine malgré tout où la musique est écrite, donc figée !) Pourquoi donc, la façon d’assurer une rythmique à l’orgue Hammond n’évoluerait-elle pas comme elle a évolué dans les orchestres de jazz, surtout dans cette musique grandement improvisée donc plus libre ?
Et puis une autre chose que je voudrais dire, c’est qu’en tous styles de musique comme partout il y a le “fond et la forme”. Le fond c’est la “Musique” elle-même, la forme c’est tout le reste y compris l’instrument qui l’interpréte . Par exemple la musique de Bach est tellement riche et travaillée que peut importe à quel instrument elle est jouée, c’est le discours musical que l’on écoute ! En ce sens Eddy Louiss, bien que ne jouant pas de pédalier, restera toujours pour moi le “Maître” !
Je suis professeur d’orgue classique et jazz, aussi, quant à cette double culture, je tiens à dire combien ces deux styles s’enrichissent mutuellement ! Alors de grâce finie la gue-guerre des jazz-men “qui ne savent pas lire la musique” (sic beaucoup de musiciens classiques) contre les classiques “qui ne savent pas improviser” (sic les musiciens de jazz) !
Pardonnez-moi d’avoir été si long mais je suis aussi passionné que vous tous !
Cela étant dit, il y a des sonorités, ou des instruments qu’on apprécie plus ou moins. Par exemple, j’ai beaucoup de mal à apprécier Chopin joué sur un piano forté. Le string bass Trek, à mon sens, n’a pas une belle sonorité, et cela ne fait plus partie de l’orgue mais est plus un ersatz de contrebasse en complément de l’orgue. Même avec B. Dennerlein qui utilise une basse échantillonnée, son jeu de basse se positionne à coté de l’orgue et ne fait plus partie de l’orgue. Certes, c’est spéctaculaire, et elle est une grande virtuose, comme Rhoda et comme l’était le regretté Lou, mais où est l’orgue dans cette basse ?
Dés que j’ai eu mon orgue (il y a plus 29 ans) j’ai très vite senti la nécessité d’ avoir un son de guitare basse au pédalier, ce qui me permettrais d’adapter ma technique d’orgue classique au jazz. J’ai donc cablé mon pédalier afin de lui permettre de piloter un synthé (Roland SH 101) réglé pour imiter une guitare basse fretless. Avec le “portamento” automatique, lorsque je joue lié le son “glisse” d’une note à l’autre, lorsque je joue détaché j’ai directement la bonne hauteur des notes (voir la vidéo de “Lover man”). Bien entendu un tel système sort sur un ampli séparé et non sur les cabines Leslie, afin de ne pas avoir le “trémolo” sur la basse. L’usage de mes 2 pieds me permets de jouer très vite (y compris certains thèmes de Charly Parker !) tout en conservant les harmonies à la main gauche (en y remplaçant les fondamentales par des 9°), et de faire “chanter” souvent ma basse dans l’aigüe du pédalier.
-La basse à la main gauche omniprésente dans le style Boogie: croche pointée-double avec une note brisée (comme la pâte) qui vient d’en haut ou d’en bas) est une façon de jouer qui peut lasser et qui personnellement ne me plaît pas des masses (je pèse mes mots). D’abord, il y a un manque harmonique dans le médium et puis on a toujours l’impression qu’avec un bon son de basse au synthé, ce serait mieux Aborder l’orgue Hammond avec un demi clavier pour chaque main me paraît un peu réducteur mais malheureusement, le marché va dans ce sens: le nouveau SK1 est encore plus light: c’est la tendance mais c’est l’antithèse de l’orgue