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http://boutiquediorpascher.infoJe me propose aujourd de vous faire partager le «coup de gueule» de mon amie Tahani, architecte libyenne vivant à Beyrouth,louis vuitton pas cher. Elle est déjà intervenue une fois sur ce blog,Christian Dior. Car ton corps, tout comme le mien, n’est pas le théâtre de fantasmes érotiques…Toi comme moi,Un bout de chemin avec les Libyens,ralph lauren femme, nous pouvons être vertueuses dans nos rapports humains,lunette louis vuitton pas cher, sans besoin de voile qui nous couvre,abercrombie. Nous serons jugées sur notre conduite,vetement femme pas cher, pas sur un bout de tissu. Sois ce que tu veux être,polo ralph lauren pas cher, je respecterai ton choix. Mais sois une femme,abercrombie pas cher, pas un objet infâme,abercrombie. »

Et voici maintenant le récit ces trois jours déterminants pour le droit des femmes en Libye. 14 février 2013,le placement total vaudrait 20 655 $,http://www.lunetteslou,lunette louis vuitton. A quelques jours de l’anniversaire des deux ans de Libye libre, on annonce la fermeture temporaire des frontières pour des raisons sécuritaires avec l’Egypte et la Tunisie ainsi que la suspension de tous les vols internationaux jusqu’au 18 février 2013,ralph lauren pas cher,je ne sais pas pourquoi ,http://www.lunetteslouisvuittonpascher.info. Une sage décision compte tenu des risques réels de débordements ou des rumeurs de déstabilisation par des milices financées et armées par l’ancien régime,sacs louis vuitton pas cher. A cela viennent s’ajouter les mécontents du gouvernement actuel et l’explosion en puissance des mouvements islamistes,dior pas cher. Tous ces clans ne sont pas apparus durant la révolution,abercrombie pas cher, ils existaient déjà sous la dictature. Leurs embryons enterrés et muselés sous quelques mètres de terre n’ont fait que grandir dans l’obscurité pour enfin apparaître à la lumière.

Vendredi 15 février 2013,http://affemme.vetementmagasins.info. C’est la fête à Tripoli. Une grande boum à ciel ouvert. Un carnaval de couleurs rouge,abercrombie Soldes, noir et vert de drapeaux,soldes dior, de casquettes vissées dans tous les sens, d’enseignes lumineuses, d’embouteillages rythmés par le tintamarre des klaxons et d’une musique joyeuse. Une place des martyrs en liesse. La sortie d’un long deuil silencieux et résigné. La Libye veut revivre. Rire,se souvient la doyenne des étudiants,http://www.lunetteslouisvuittonpascher.in, chanter et danser. Ensemble sans partition sans haine ni larmes. Des scènes inconcevables sous le tyran. l’époque,Un bout de chemin avec les Libyens, toutes les manifestations étaient orchestrées par la terrifiante machine de propagande et nous restions cloîtrés dans nos maisons à suivre les nouvelles devant un écran de télévision ou s’assommer d’une longue sieste anesthésiante pour oublier. Je ne veux pas rater miette de cet événement et j’appelle ma petite cousine à Tripoli. Euphorique, elle me raconte sa balade tardive de la veille dans les rues. Aucun danger perceptible. Les forces de sécurité efficaces et vigilantes. Quel bonheur, merci mon dieu. Je l’écoute patiemment. J’hésite à lui assombrir son Mais alors la charia, ce changement de loi où l’homme pourra en épouser autre sans l’autorisation de la première qu’en penses-tu Ma question est accueillie par un éclat de rire. «Tout le monde sait qu’elle ne sera pas appliquée.» J’insiste encore avec mon raisonnement d’exilée féministe du dimanche imbibée de théories occidentales.

Comment en être certains Etes-vous conscientes, vous les femmes libyennes qu’en acceptant une telle situation, il y a un risque de céder le terrain à tout et n’importe quoi? Nouvel esclaffement énervant où je réalise le décalage et les paradoxes d’une société muselée qui ne sait pas encore s’indigner. Elle poursuit. Dis-leur, toi qui écris. Je t’enverrai des photos. Tout va bien en Libye crois moi. Dis quand reviendras-tu 16 février 2013. C’est sur Facebook que l’affaire éclate.

Sana Elmansouri, la première femme amazighe présentatrice de télévision débarque à l’aéroport de Benghazi pour couvrir les commémorations, a été harcelée par des agents de la sécurité. Son crime, ne pas porter le traditionnel hijab. Un fait divers venant grossir la liste des femmes importunées pour port de cheveux à découvert. Insultes et postillons haineux proférés chaque jour un peu plus.

La semaine dernière, la poétesse Aicha Al-Maghrabi a été arrêtée par un salafiste parce que son chauffeur n’était pas son maharam (C’est une avec lequel il est interdit de se marier) grave encore. Sur la chaîne Libya Al Ahrar, l’avocate libyenne Amal Bugaighis s’est insurgée contre ce type de comportement et a demandé à ceux qui veulent imposer par la force un fichu de lui indiquer sur quelle ligne du Saint Coran est stipulée l’obligation d’endosser cette étoffe ou l’interdiction de voyager seule, obligation esquissée insidieusement, à l’instar de

l’Arabie Saoudite. Cette femme a reçu un flot d’injures et la menace d’une décapitation à coups de sabre. Nous n’en sommes qu’aux prémisses d’une maladie perverse. C’est notre devoir de citoyennes libres et responsables de dénoncer, informer, réagir à chaque humiliation, injustice ou acte qui bafoue nos droits les plus élémentaires. Ne nous laissons pas écraser par le joug ignorant et frustré d’une seconde dictature. Refusons son installation avant qu’il ne soit trop tard.

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