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lunette pas cher,oakley pas cher,Vinciane Pirenne : A la fin des années 80, des chercheurs belges et grecs ont manifesté leur désir de disposer d’un outil destiné à promouvoir les études sur la religion grecque,oakley pas cher. Le nom de la revue s’est rapidement imposé : en grec,ray ban pas cher, un kernos est une pièce de vaisselle qui comporte un nombre plus ou moins élevé de cupules destinées à accueillir diverses offrandes végétales pour une divinité. Une belle métaphore pour dire la pluridisciplinarité ! Le premier numéro de la revue est paru en 1987 sous l’égide du tout nouveau Centre d’étude de la religion grecque antique – devenu depuis lors centre international – et grâce au Pr André Motte de l’ULg qui a véritablement porté le projet sur les fonts baptismaux. A l’époque, je travaillais dans le cadre d’un mandat du FRFC destiné à mettre au point une bibliographie critique informatisée de la religion grecque et j’ai été de ce fait associée d’emblée à l’élaboration de cette nouvelle revue,ray ban pas cher. Au début, nous avons essentiellement publié des articles et une chronique bibliographique,ray ban moins cher. Ensuite,ray ban 7944, l’intérêt pour la revue augmentant, l’idée est venue d’en faire l’outil de travail le plus complet possible pour tous ceux qu’intéresse le polythéisme grec. Or, dans le domaine de l’histoire ancienne, les nouveautés viennent moins des textes littéraires,lunette oakley, dont le corpus est relativement stable, que des inscriptions et des fouilles archéologiques,ray ban pas cher. Dès lors,Ray Ban Wayfarer, en 1991,ray ban pas cher, nous avons ajouté aux articles et aux comptes rendus une chronique épigraphique et, en 2001,oakley crowbar, une chronique archéologique,lunette carrera. Et depuis 1992, une collection de monographies et d’actes de colloques a été créée en parallèle sous le nom de Kernos suppléments. Le 18e volume vient de sortir de presse et son auteur, Gabriella Pironti, est actuellement en séjour post-doc chez nous.

Après 20 ans,carrera lunettes, je suis heureuse de constater que Kernos et ses suppléments ont trouvé leur place dans le monde de la recherche : les articles publiés,Ray Ban Wayfarer pas cher, tout comme les collaborateurs des différentes chroniques et des monographies,lunette ray ban pas cher 6047, viennent du monde entier,carrera pas cher, d’Europe principalement mais aussi des Etats-Unis,oakley, et Kernos se trouve dans presque toutes les bibliothèques universitaires où l’histoire ancienne occupe une place. Je pourrais faire un joli tour du monde en suivant sa piste ! Éditée à l’ULg, en étroite collaboration avec des collègues de l’ULB,oakley pas cher, la revue est aussi imprimée, diffusée et distribuée par nos soins (depuis 2002,ray ban, Les Éditions de l’ULg en assurent la distribution). L’idéal aujourd’hui serait de pouvoir mettre gratuitement à la disposition de tous les chercheurs les anciens volumes de la revue sur le net, ainsi que la bibliographie informatisée que j’évoquais il y a un instant et qui est en panne de moyens depuis plusieurs années. : Le premier intérêt, qui vaut pour l’ensemble des sciences dites “humaines”, est d’approfondir notre connaissance de l’humanité de l’homme en étudiant de manière rigoureuse l’une des productions de sa longue histoire et en la replaçant soigneusement dans le contexte qui lui est propre pour en dégager le sens. Le deuxième intérêt est d’appréhender un système de représentation du monde supra-humain qui ne privilégie pas,lunette ray ban pas cher, comme dans la plupart des grands systèmes religieux d’aujourd’hui,carrera, une figure divine unique et transcendante,ray ban, mais bien une pluralité foisonnante de divinités et de héros qui sont à l’intérieur du monde. Cette manière différente de penser le divin offre un beau terrain d’expérimentation “anthropologique”,lunette ray ban pas che. La comparaison peut ensuite se faire avec les autres systèmes polythéistes du monde méditerranéen antique,oakley pas cher, mais aussi avec des systèmes contemporains qui se caractérisent par une telle diversité,lunette oakley pas cher. : Bien sûr,lunette carrera magasins,la revue Kernos a 20 ans, et cet ancrage est évidemment essentiel,lunette oakley. Le Centre d’histoire des religions est devenu à présent l’unité de recherche facultaire “Histoire et anthropologie des religions et des laïcités”, afin d’associer les différentes filières d’étude et de recherche au sujet des questions religieuses. L’ULg a toujours affiché sa volonté de dispenser un enseignement scientifique en la matière,lunette ray ban pas cher,la revue Kernos a 20 ans, indépendant de toute perspective confessionnelle,lunette carrera. Pendant une dizaine d’années, un DEA en histoire des religions a été suivi par de nombreux étudiants,oakley. A cela s’ajoutent des conférences à destination du grand public et des colloques spécialisés*. Malheureusement, le décret Bologne et sa répartition des habilitations ne permet pas à notre Université d’organiser un master dans ce domaine,lunettes oakley. Or nous souhaitons vivement créer à l’ULg,lunettes ray ban, la seule université complète, publique et pluraliste de la Communauté française Wallonie-Bruxelles,carrera 2013, un master en “sciences des religions et des laïcités”, qui aborderait non seulement l’étude des polythéismes antiques qui m’est chère, mais encore l’étude des christianismes, de l’islam et des différentes formes que peut prendre la laïcité. Former des étudiants à appréhender la religion comme “objet” scientifique est une tâche à laquelle aucun décret ne nous fera renoncer… L’enjeu est de taille dans notre monde contemporain et la collaboration de l’Institut des sciences humaines, avec lequel des contacts ont été pris, sera précieuse dans ce contexte. Étudier les religions disparues, les religions contemporaines et les mécanismes du “désenchantement du monde” est au cœur de notre projet de master qui est sur la table du Recteur. Mais pour cela, il faut une modification du décret… et donc une décision parlementaire moins médiatique que la scission de BHV !

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