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Interview de Nicolas Cuche

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Interview de Nicolas Cuche,lunette carrera magasins, le réalisateur

Vous êtes non seulement le réalisateur d’Inquisitio mais aussi l’un des créateurs de la série, dont vous cosignez également le scénario et les dialogues,lunette carrera pas cher. Ce n’est pas si courant à la télévision. Par ailleurs, dès les premières minutes d’Inquisitio, vous affirmez, selon votre habitude,lunette ray ban, des choix visuels très marqués,lunette oakley. Qu’y a-t-il eu à l’origine de ce projet ? des images ? une atmosphère ? Où et comment s’est ancré votre désir ,Abercrombie?

Merci de poser d’emblée les choses en ces termes. C’est précisément ainsi que cela fonctionne pour moi. D’une part,Ray ban Wayfarer, je me vois avant toute chose comme un créateur d’univers visuels. C’est ce que j’aime faire et c’est ce qui m’attire vers la série en tant que forme cinématographique. D’autre part, avant de me lancer dans un projet – en l’occurrence, il s’agissait cette fois de deux ans de ma vie,lunette pas cher, de quatre mois et demi de tournage -,Abercrombie Pas Cher, j’ai besoin d’éprouver un désir extrêmement fort,oakley pas cher, l’envie folle de voir s’incarner des images qui m’occupent l’esprit, parfois de façon quasiment obsédante,lunette carrera.

Un film, une série, c’est d’abord un fantasme. Quand on est réalisateur, on sait que beaucoup de choses vont se mettre en travers de ce fantasme. Alors, plus il est puissant, plus on a de chance de mener un projet jusqu’à son terme,ray ban. Dans le cas d’Inquisitio,carrera pas cher, il y a donc eu dès le début des images très fortes, un inquisiteur, sa grande silhouette sombre, son visage à demi caché sous un capuchon, une présence inquiétante, etc. C’est toujours un peu mystérieux, la manière dont notre culture, nos lectures, nos souvenirs de cinéma, toutes ces influences dans lesquelles nous baignons depuis l’enfance trouvent leur point d’aboutissement en un endroit particulier.

Il faudrait parler dans mon cas d’heroic fantasy, de manga… S’il faut être plus précis, je dirais que l’un des éléments déclencheurs de mon désir a sans doute été la série de romans – peu connue en France – de Valerio Evangelisti,lunette carrera, Nicolas Eymerich, inquisiteur. Il faut enfin ajouter une autre envie très excitante : celle de faire une fiction en costumes, ce qui était pour moi l’inconnu. Mais, au fond, on peut dire que je n’avais jamais fait les films que je fais,oakley pas cher. Avant la série Flics, pour TF1, je n’avais jamais réalisé de scènes avec des armes ; avant David Nolande, pour France 2, je ne m’étais jamais frotté au fantastique, etc. J’aime cette sensation d’être neuf,abercrombie soldes, sans réflexe.

Quelle place occupait précisément le Moyen Âge dans ce fantasme ? Après tout,lunette ray ban aviator, cet inquisiteur, vous auriez pu le mettre en scène à une autre époque…

C’est juste,oakley, puisque la grande époque de l’Inquisition est postérieure au Moyen Âge. D’abord, je crois que lorsqu’on s’essaie au cinéma de genre,lunette carrera pas cher, on retrouve un univers que l’on porte en soi mais on s’oppose aussi à d’autres images qui nous sont répulsives,lunette oakley discount. Une chose était claire dès le début : s’il s’agissait d’un Moyen Âge peuplé de gueux aux dents noires, qui pataugent dans la boue, floc, floc, parlent de façon kitsch et incompréhensible, tout cela sur une musique de flûtiau…,abercrombie store, c’était non. Ça me donne le cafard,carrera pas cher. En tant que spectateur, avant d’être pris par une histoire, j’ai envie ou pas de regarder des images.

Ensuite, je me suis rendu compte en faisant quelques recherches, en rencontrant des historiens, que le Moyen Âge est beaucoup moins représenté qu’on le croit au cinéma, beaucoup moins en tout cas que la Renaissance ou le XVIIIe siècle. À cela s’ajoute le fait que les oeuvres picturales médiévales nous sont souvent moins accessibles à cause de leurs techniques, notamment l’absence de perspective, etc. Et pourtant, même peu montré, le Moyen Âge reste extrêmement puissant dans l’imaginaire collectif. Autrement dit,lunette carrera, il était pour moi un espace de liberté où inventer un univers qui soit vraisemblable et évocateur sans prétendre à une vérité de reconstitution, un espace plus vierge que ne l’aurait été la cour de Louis XIV par exemple. « Mon » Moyen Âge s’inspire parfois aussi bien des historiens que de la science fiction et des jeux vidéo. Je l’assume.

Venons-en à l’histoire…

Là encore,lunette oakley, une série d’intuitions que l’on suit. Très tôt, il y a eu l’idée d’opposer deux mondes, celui de cet inquisiteur et celui d’un jeune médecin aux connaissances novatrices. C’est devenu un médecin juif parce qu’il me semblait intéressant qu’il soit issu d’une culture qui n’a pas le même rapport au savoir, à la religion,oakely moins cher, au corps, aux interdits,ray ban, etc. Puis il y a eu cette… disons « sorcière », qui représente les croyances ancestrales, le lien avec les forces de la nature,oakley, et qui amène un aspect fantastique. Au fond, comme souvent dans les films en costumes, il s’agissait de tendre un miroir déformant à notre époque à travers des problématiques qui sont encore les nôtres, la tentation de l’obscurantisme, l’imbrication du religieux et du politique, etc.

L’histoire s’est mise en place par petites touches,abercrombie femme, selon une méthode qui nous est habituelle, Lionel Pasquier et moi,carrera pas cher. On travaille chacun de son côté puis, ensemble, on se renvoie la balle,abercrombie femme. Tout cela restait quand même un peu flou, même si nous avions eu l’idée d’ancrer l’action au moment du Grand Schisme, à la fin du XIVe siècle. Un jour, nous avions rendez-vous avec Jean Nainchrik pour lui parler du projet,oakley. Dans la voiture, je ruminais ma mauvaise humeur : l’histoire ne tenait pas. Quand nous sommes arrivés, face à Jean, les choses s’étaient décantées, tout est venu. Des détails ont changé par la suite mais nous avions le squelette des huit épisodes.

Vous parliez d’opposition entre l’Inquisiteur et le médecin juif. Pour autant, vous n’opposez pas frontalement la foi et le savoir. À sa manière Barnal est lui aussi un intellectuel.

L’Inquisiteur est à la fois un homme de savoir, un enquêteur armé d’une logique scientifique, un représentant de l’ordre, un homme de foi… Tout cela fait de lui un personnage ambigu, contradictoire, tiraillé,lunette oakley. Mais je suis heureux que vous insistiez sur ce point. Je ne voudrais pas qu’on s’imagine qu’Inquisitio est une sorte de brûlot anticlérical un peu simplet, une énième histoire mettant en scène la cruauté de l’Église… Sur le plan historique, ce serait faux. Sur le plan romanesque, convenu et limité.

Il y a un gros fantasme autour de l’Inquisition. Elle n’a pas tué autant de gens qu’on le croit. Dans les faits, c’était des enquêtes longues et méticuleuses, et sans doute un outil de contrôle de la population plus que de répression. Aujourd’hui, on a la chance de pouvoir être bien tranquillement athée, à l’époque c’était impossible, l’Église encadrait la société toute entière, elle pouvait être aussi bien cruelle que protectrice et on trouvait en son sein toutes les sensibilités.

Quoi qu’il en soit, Inquisitio n’est pas une leçon d’histoire homologuée par une batterie d’experts,oakley pas cher, on n’y défend que le bonheur de la fiction,Abercrombie & Fitch, la jubilation,lunette carrera magasins, le jeu avec les personnages et les situations, le plaisir de retrouver Olivier Rabourdin en guerrier cynique, Anne Brochet en conspiratrice,ray ban pas cher, Philippe Duclos en rabbin rigide, Annelise Hesme en sorcière rousse, etc.

Face à Aurélien Wiik, qui incarne Samuel, le héros positif, Vladislav Galard a la tâche difficile de faire de Barnal le personnage ambigu dont vous parliez. On imagine que le choix de ce comédien a été un enjeu important…

Très important,lunette carrera pas cher. Et qui m’a beaucoup préoccupé,ray ban pas cher. Non pas que j’aie pu douter de Vladislav – même si je me suis laissé du temps pour y penser, j’ai su très vite que ce serait lui – mais certains autour de moi s’interrogeaient. Je sentais bien qu’ils attendaient un personnage plus typé, hurlant, roulant des yeux fous, etc., un vrai méchant de cinéma,ray ban wayfarer pas cher. Alors que pour moi Barnal est bien plus que cela. C’est la raison pour laquelle le prologue du premier épisode me paraissait capital pour qu’on puisse saisir son déchirement et son drame intérieur.

Et aussi la raison pour laquelle j’avais envie de mettre en contraste le jeu naturel d’Aurélien et l’approche plus théâtrale de Vladislav. Je voulais qu’on sente chez cet Inquisiteur la foi incandescente mais aussi la violence, les doutes, les tiraillements, parfois même la tendresse.

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